Les deux romans pacifistes à caractère autobiographique, celui d’Alexander Moritz Frey (1881–1957), Die Pflasterkästen. Ein Feldsanitätsroman, de 1929 (Les caisses de pansements. Un roman de service de santé militaire en campagne) et celui d’Adrienne Thomas (1887–1980), Die Katrin wird Soldat. Ein Roman aus Elsass-Lothringen, de 1930 (Catherine soldat, 1933 pour la traduction française), analysent par le moyen de l’écriture l’expérience du service médical de campagne et des soins de santé en temps de guerre ; ils sont sortis sur le marché du livre pendant la République de Weimar, presque en même temps que le best-seller À l’Ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque – auquel, grâce à leur qualité, ils n’ont pas eu dans un premier temps à céder le pas. Les diverses jaquettes et couvertures de ces ouvrages, souvent créées par des graphistes de renom, exposent le récit consigné et illustrent l’oubli et la renaissance qu’ont connus les œuvres qu’ils contiennent.