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Les arts peuvent-ils et doivent-ils « unir leurs forces » ?

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SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR
Expression artistique et cicatrices de la Première Guerre mondiale : continuités et discontinuités (1919-2019). Künstlerischer Ausdruck und die Narben des Ersten Weltkriegs: Kontinuitäten und Zäsuren (1919-2019)
À propos de cet article

Citez

Le fil conducteur de l’article est « le rôle fondateur du symbolisme » dans les mouvements artistiques du XXe siècle. À la Belle Époque succèdent la fracture de la guerre et les tentatives de recomposition du monde (exploration du monde et de l’homme dans les sciences, foisonnement des mouvements artistiques, pratique du dialogue entre les arts). Si une première tentative de « cicatrisation » se manifesta dans les témoignages et les commémorations, une autre solution consista à faire table rase du passé (dadaïsme) et à s’orienter vers la « surréalité ». L’accent est ici mis sur l’effervescence du milieu parisien (poésie, peinture, musique, danse) et la révolution des ballets russes, comme exemples d’une revitalisation et d’un renouveau de la pensée et de la création : le dialogue des arts mis en scène de manière novatrice, voire provocatrice, pendant la guerre et plus encore dans l’immédiate après-guerre, contribue fortement à rendre possible la crédibilité d’un autre futur que celui du malheur.