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Publicado en línea: 28 may 2014
DOI: https://doi.org/10.2478/tran-2014-0071
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Philéas Lebesgue (1869-1958), l’un des premiers passeurs de littératures « marginales » en France, transmet en langue française, au début du XXe siècle, des romans et nouvelles d’écrivains brésiliens et écrit de nombreuses chroniques dans des revues littéraires. En quoi son originalité intellectuelle le distingue des autres traducteurs de José de Alencar ou Machado de Assis ? Et comment son rapport à la morale en littérature s’exprime-t-il dans ses traductions ? Nous proposons d’analyser dans un premier temps son parcours d’érudit, que nous éclairerons ensuite par l’analyse d’extraits de ses traductions afin de comprendre ainsi l’usage qu’il fait de la « pudeur » en traduction